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Vous avez décidé de sauter le pas et de tenter de gagner votre vie sur Internet ?
Mais vous ne savez pas comment déclarer les revenus réalisés sur Internet ?
On vous dit tout dans cet article.
On est tous obligés de payer ses impôts.
Il s’agit d’un principe constitutionnel matérialisé par le principe de consentement à l’impôt, inscrit dans la Déclaration des droits de l’Homme : peu importe votre source de revenu, vous devez le déclarer.
En principe donc, même si on gagne 1 euro d’une activité sur Internet, il faut déclarer cet euro gagné.
Pour cela, vous devez avoir créé votre entreprise (on vous en parle plus bas).
Pour autant, le fisc n’est pas là pour vous redresser si vous vendez 3 tomates à votre voisin : les revenus non-récurrents provenants d’une activité accessoire ne rentrent pas dans la fourchette d’imposition.
Donc vous pouvez tester votre activité sur internet la tête froide.
Par contre, dès que vous générez des revenus, vous devez être en règle.
Comment on vous l’a expliqué : pour lancer votre activité sur Internet, la première chose à faire est de créer une entreprise.
La micro-entreprise semble être la formule juridique la plus adaptée à vos débuts.
La micro-entreprise est le statut juridique le plus simple, adapté pour les indépendants.
On l’appelle également auto-entreprise.
Il s’agit d’une formule avantageuse lorsque vous êtes seul dans votre entreprise, quand vous avez peu de charges et que les risques sont faibles.
La simplicité des formalités de création fait partie de ses nombreux avantages.
En effet, il suffit de remplir le formulaire dédié sur le site de l’URSSAF :
Pensez à cocher la case nécessaire pour demander l’ACRE (une réduction du taux de charges sociales pendant un an).
Vous recevrez alors votre numéro SIRET (numéro d’identification des entreprises) sous quelques jours.
Il est indispensable pour pouvoir établir vos factures.
Voici quelques-uns des avantages de la micro-entreprise :
De manière générale, créer une micro-entreprise revient donc moins cher qu’une entreprise classique.
Le premier inconvénient d’une micro-entreprise est qu’il existe un plafond de revenu à respecter :
En cas de dépassement de ces plafonds, votre structure sera automatiquement basculée sous le régime de l’entreprise individuelle.
Également, le régime de franchise de TVA vous empêche de déduire la TVA de vos achats.
Lorsque vous créez votre site web au début par exemple, vous devrez payer de la TVA.
Il existe 3 types de charges fiscales et sociales dont une micro-entreprise doit s’acquitter :
Les cotisations sociales servent à financer la maladie, la retraite et le chômage.
Celles-ci s’élèvent à 13,80 % pour une activité d’achat/revente de biens et 23,70 % pour une activité de prestation de services (la vente de formation en ligne par exemple).
Vous avez deux options :
Il faut savoir que si vous ne déclarez pas votre revenu à temps, une pénalité de 10 % sera appliquée.
Pour déclarer vos revenus, vous devez d’abord vous connecter sur le site de l’URSSAF dédié aux auto-entrepreneurs :
Vous devez y indiquer votre chiffre d’affaires ici :
Vous pouvez consulter votre échéancier de paiement :
Si par exemple, vous générez 1 000 euros avec vos publicités via Google Ads ou vos publications sur Youtube, il s’agit donc d'une prestation de services.
On a vu que le taux applicable, dans ce cas, est de 23,7 %.
Sur les 1 000 euros de revenu déclarés, vous devez donc verser 237 euros.
Vous gardez alors 763 euros net.
Il faut savoir que même si vous ne gagnez rien, vous devrez alors déclarer 0 euro (l’Etat a horreur du vide).
Le montant de vos cotisations sociales peut être payé directement sur le site, par prélèvement ou par carte bancaire.
Pour connaître le montant de l’impôt sur le revenu dont vous devez vous acquitter, vous devez consulter ce barème, identique pour tous les revenus (source : Ministère de l’Economie) :
Supposons que vous ayez gagné 30 000 € de vos activités sur Internet.
Sachant que vous faites de la prestation de service, vous devez déduire un abattement de 34 % (soit 10 200 €).
Vous êtes imposable sur 19 800 €.
D’après le barème, les 10 084 premiers euros sont exonérés d'impôt sur le revenu.
Il reste donc 9 716 euros.
Ils sont imposés à la deuxième tranche, soit 11 %.
Vous devrez alors payer 1 068 € au trésor public.
Si vous ajoutez ce montant au 23,7 % de cotisations sociales, vous devrez donc payer, en tout, 8 178,76 € à l’État.
Soit un taux effectif global de 27,3 %.
Pour les déclarer, ajoutez-les à votre déclaration annuelle en mai de chaque année.
Rassurez-vous : c’est le dernier impôt que vous devrez payer !
La CFE est une sorte de taxe d’habitation pour votre entreprise.
Son montant dépend de l’emplacement de votre siège social mais aussi des revenus.
En début d’activité, son montant sera compris entre 300 et 1 000 euros par an.
Il faut savoir que si le montant de votre revenu de l’année est inférieur à 5 000 euros, vous pourrez être exonéré de la CFE.
Pas d’interface en ligne pour la CFE : vous recevrez tout par courrier papier.
On a vu que le format juridique de la micro-entreprise dispose d’une limite.
Si vous dépassez le plafond légal préétabli, vous ne pourrez plus utiliser ce statut.
Vous devrez alors créer une société : une EURL ou une SASU.
Les démarches de constitution d’une EURL sont similaires à celles d’une SARL : une EURL est la version unipersonnelle d’une SARL.
Ainsi, comme pour une SARL, la responsabilité du gérant est limitée aux avoirs de l’entreprise.
En cas de faillite, les créanciers ne pourront donc pas se faire rembourser sur vos avoirs personnels.
Par ailleurs, pour ce qui est de la gestion, vous êtes seul maître à bord.
Donc pas d’assemblée générale à organiser.
Pour ce qui est de la création d'une EURL, tout peut se faire en ligne (vous pouvez aussi vous faire aider par des services payants comme Legalstart).
Du point de vue fiscal, vous pouvez choisir d’être sous le régime de l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés.
Le portage salarial est un statut simple et pratique adapté aux indépendants sur Internet.
D’une manière simple, lorsque vous créer une société de portage salarial, vous devenez salarié au sein de cette entreprise.
Dans la pratique, vous établissez vos factures au nom de votre entreprise.
Vous encaissez également à son nom.
Celle-ci vous reverse ensuite cette somme sous forme de salaire, déduit des charges sociales.
Vous avez donc ici un statut mixte puisque vous êtes à la fois salarié et indépendant.
Le statut de portage salarial met donc en relation 3 types d’acteurs :
En tant que salarié, vous bénéficiez de tous les avantages qui s’y rapportent :
Le statut de portage salarial comporte aussi des inconvénients.
Il peut en effet être assez onéreux.
De plus, des frais de gestion peuvent s’ajouter à vos charges sociales (entre 3 à 15 % de vos recettes).
En conclusion, la déclaration de revenus est une obligation pour tout travailleur.
Les travailleurs indépendants n’échappent pas à cette règle.
Un travailleur indépendant doit aussi déclarer ses revenus gagnés sur Internet.
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